FASCICULE PERRY RHODAN n° 2039
 
Traumzeit
Le temps du rêve
 
Auteur : Rainer Castor
Année de parution : 2000
 

Le 2 novembre 1303, l'empereur Bostich se présente devant le Galacticum et décrit l'occupation d'Étrus comme une action punitive légitime face au sabotage du Gilgamesh par des terroristes. Son mensonge éhonté laisse muets tous les membres du Galacticum. Sans attendre une réponse, Bostich quitte Mirkandol et se rend à bord du Thek'Laktran, son palais volant. Le but de Bostich est la vingtième planète du système d'Arkonis qu'il a quittée un jour plus tôt. Durant le vol, il se détend dans un des parcs de sa résidence volante et plonge dans le monde onirique de son passé.

À l'âge de cinq ans, Gaumarol da Bostich quitte pour la première fois son monde d’origine dans l'amas stellaire de Cerkol pour aller sur Arkonis I avec son père. C’est le premier vol spatial pour Gaumarol et un événement marquant. Arrivé sur le Monde de Cristal, Bostich est encore plus impressionné par le Palais de Cristal. Quand il voit pour la première fois la galerie des empereurs, il est si impressionné qu’il décide d’apprendre toute la lignée des souverains d’Arkonis. L’ami d’enfance de Gaumarol est l’Arkonide Aktakul, issu d’un monde colonial. Quand une chute de pierre blesse Gaumarol aux jambes, Aktakul lui sauve la vie et une amitié durable s’instaure. À l’âge de quinze ans, Gaumarol entre dans l’Académie Galactonautique d’Iprasa et en sort comme simple tharg'athor. Il n’est pas intéressé par une carrière militaire et ne fait que suivre les souhaits de son père.

Plus tard, quand Gaumarol part pour Largamenia, afin d’être testé pour l’Ark Summia, il choisit comme compagnon son ami Aktakul. Malgré la résistance initiale de son père, le jeune Bostich parvient à l’imposer et il a même la chance d’atteindre le troisième stade de l’Ark Summia, ce qui correspond à l’activation du cerveau-second. Ce privilège est rarement accordé à un colon arkonide. D’autres compagnons de route apparaissent à cette époque dans la vie de Bostich : Sargor da Progeron, le futur Cel'mascant des Kralasènes redoutés, Hyrion da Caesmol, thek'athor dans le commandement central de la flotte et aussi la fille de l‘impératrice, Jasmyne da Ariga

Quand Gaumarol et Aktakul passent finalement tous les tests et que l’activation de leur cerveau-second est effectuée, un phénomène inattendu se produit. Aktakul « entend » la voix intérieure de son cerveau-second, ce qui n’est pas le cas de Gaumarol. L’activation a dû échouer chez lui mais il ne veut pas reconnaître ce déshonneur. Gaumarol remarque toutefois que quelque chose d’indescriptible se passe en lui. Il vit de façon terrifiante des temps de rêve où il rencontre d’anciens empereurs d’Arkonis et discute avec eux. Ces rêves semblent si réels que Gaumarol croit à chaque fois être dans la réalité. Bostich apprend plus tard que l’activation de son cerveau-second a vraiment échoué et qu’il manifeste de multiples personnalités. Dans le cas de Bostich, le phénomène se produit sous la forme d’anciens empereurs qui le conseillent dans ses rêves.

Quand Bostich devient finalement empereur d’Arkonis, il n’y a qu’un but pour lui : restaurer l’ancienne puissance d’Arkonis. Bostich prépare de nombreux projets devant amener à l’instauration d’un nouvel Empire Divin. Parmi ceux-ci se trouvent l’Écran de Cristal et le commandement central de la flotte, l’Ark’Thetran. Lors d’un dernier cycle de rêves confus, Bostich fait ses adieux aux personnalités multiples et se réveille baigné de sueur. Il entend alors pour la première fois la voix claire de son cerveau-second. L’activation a enfin réussi.

Aktakul da Étrus, l’ami d’enfance de l’empereur, surveille en personne les installations sur Subtor, la vingtième planète d’Arkonis dont les usines robotisées de résilles isocris devraient permettre une meilleure protection contre les attaques de Morkhero Source d’Âme. Ce que personne ne sait, par contre, c’est qu’Aktakul est déjà sous le contrôle de Morkhero. Et il a déjà pris les mesures pour rendre inefficaces la protection des résilles isocris.
 


© Michel Vannereux