Le 12 juin 1206, des vaisseaux des Hamamesch surgissent près de Coma-6. Les Hamamesch, qui ont une tête ichtyoïde, affirment avoir le monopole de la propulsion supraluminique dans la galaxie Hirdobaan à deux cent mille années-lumière de là. Ils maîtrisent ainsi le commerce interstellaire. Quand ils entendent parler de la Hanse Cosmique par les Androgynes, les Hamamesch installent une base dans la ceinture d'astéroïdes du système de Guinnekh. Ils espèrent profiter de la supériorité technologique des Galactes.

Le 3 août 1206, les vaisseaux des Crypers, analogues à ceux des Hamameschs mais plus puissants, détruisent la base et les vaisseaux des marchands. Ils les combattent dans Hirdobaan comme des pirates. Les Crypers sont d'abord incertains sur la conduite à tenir face aux Androgynes, les tenant pour des alliés de leurs ennemis. Phana-Corg, leur commandant, décide finalement de les détruire. Moïra apparaît dans le système de Guinnekh et détruit les vaisseaux crypers à l'exception du navire-amiral qu'elle suit jusqu'à l'astéroïde Coma-6. La guerrière se déchaîne épouvantablement parmi les pirates. Elle donne l'impression d'être vulnérable aux attaques mécaniques pour rendre le combat plus attractif. A la fin, elle tue aussi Phana-Corg. Il ne s'est pas décidé à se sacrifier pour vaincre Moïra.

Le 13 juillet 1208, le FONDATION tombe sur Coma-10 sur l'équipage du KEMOAUC, retardé par une rencontre avec des étrangers. De leur propre souhait, les hommes et les femmes restent avec leur croiseur sur leur nouvelle patrie, Havre.

Sur Coma-9, Norman Glass quitte le FONDATION le 29 novembre 1208. Il veut passer sur un monde paradisiaque les quatorze dernières années qui lui restent encore à vivre en raison de sa maladie de Srekko incurable.

Quand le FONDATION arrive près de Coma-6 le 30 décembre 1209, les Arcoana Colounshaba et Puliandopoul sont déjà partis avec un prisme et un segment pour le système de Sheokor. Les Galactes apprennent des récits des Hamameschs et d'un film les actions de Moïra dans le système de Guinnekh. Les Hamameschs affirment avec énergie que la puissance mentale dans Hirdobaan est sans importance et inoffensive.