cycle 21 : Les Cantaro
FASCICULE PERRY RHODAN n° 1467
 
Historie der Verschöllenen
L'histoire des disparus
 
Auteur : H.G. Francis
Année de parution : 1989
 

Sur Halpat, la troisième planète du soleil Halpora, Icho Tolot et Domo Sokrat découvrent que leur peuple a abandonné son individualisme extrême. Sur la planète existent des groupements d’habitation, les scientifiques travaillent en groupe et une assemblée des plus de deux mille ans se charge des affaires de gouvernement. Sokrat se retire et Tenquo Dharab qui accueille les arrivants amène Tolot dans le musée historique. Dans une cellule histo-holographique, l’historien Achan Alan donne à son congénère l’occasion de revivre les principaux événements des sept cents dernières années de l’histoire halutienne.

Après avoir analysé les méthodes des Fulgurants, les Halutiens déduisent début 485 qu’une attaque sur Halut est imminente. Ils déclarent le secteur Haluta zone interdite pour empêcher que d’autres subissent des dommages et entourent leur monde d’un écran hyperénergétique. En août, dans l’ignorance des autres peuples de la Voie Lactée, cinq vaisseaux fulgurants attaquent Halut. L’écran d’énergie les retient mais les quantités d’énergie déclenchent des catastrophes naturelles. Les Halutiens sont irrités par le fait que les messages des Fulgurants ne sont pas dans l’idiome des Cantaros mais dans une langue inconnue. Persuadés de ne pas pouvoir résister à une deuxième attaque, les Halutiens se décident à évacuer leur monde. En escadres de 200 ou 300 unités, leurs cent mille vaisseaux quittent Halut et se séparent vers des secteurs isolés de la Voie Lactée sans être remarqués par les peuples galactiques. En 492, un an après le départ de la dernière flotte, une nouvelle attaque des Fulgurants sur Halut détruit la surface de la planète. L’émigration fait des Halutiens une communauté unie. En 494, les savants halutiens découvrent qu’un réseau diffus émet un rayonnement à super-haute-fréquence qui semble servir à contrôler les Cantaros. Une barrière est érigée autour de la galaxie. Le secret de leur survie étant maintenant connu de leurs ennemis, les Halutiens quittent la Voie Lactée en décembre 494 avant que le Mur Chronopulsant ne l’isole complètement. Ils se rassemblent six ans plus tôt que prévu, en janvier 495, à Point Baramosch, dans l’espace intergalactique à 13 100 années-lumière de la Voie Lactée en direction d’Andromède. Depuis 495, aucun Fulgurant n’est apparu dans les autres galaxies du Groupe Local mais la guerre entre Hauris, Maahks, Kartaniens, Vennok, Téfrodiens et autres peuples se poursuit. Jusqu’en 549, les Halutiens se retirent sur plus de cent planètes, toutes habitées par des intelligences de faible développement. Talspat Far découvre un monde idéal pour son peuple dans la galaxie IC 1613 qu’il baptise Halutokoor (nostalgie d’Halut) et les Halutiens s’y installent. Ils entreprennent des vols de reconnaissance vers la Voie Lactée isolée et d’autres secteurs du Groupe Local mais évitent tout contact. En 645, Thanak Thamar annonce que les Bioposis ont quitté le Monde-aux-cent-soleils et que les Gurrads ont pris leur succession. Un autre Halutien apprend en 659 que les Gurrads ont amené le Protoplasme Central sur un monde d’Andromède à sa demande.

La perte de leur patrie plonge les Halutiens dans la plus grande crise depuis des millénaires. Tandis que l’agonie et le désintérêt se répandent d’un côté, leur penchant pour le Désir d’Evasion augmente, vécu d’abord sur Halutokoor puis sur d’autres mondes. En 750, plus de 40 000 Halutiens entreprennent des voyages et se dirigent en majeure partie vers la galaxie Maffei. Quelques Halutiens se suicident, d’autres doivent être punis pour avoir terrorisé d’autres peuples ou effectué des expériences dangereuses. Au même moment, des savants halutiens entreprennent des recherches sur le réseau de contrôle cantaro. Ils découvrent ainsi que le Protoplasme Central est une source possible de super-hautes-fréquences. En 764, les Halutiens Gar Gor et Xtare Klomat apprennent sur le monde gurrad Singan-Dor dans le Grand Nuage de Magellan que le Protoplasme Central s’est installé il y a plus de cent ans sur Rijaal, une planète du système de Habuur. Peu après, Gor découvre que le savant excentrique Asfath Tasag mène des expériences obscures sur les hyperondes sur Halutokoor pour entrer en contact avec le Protoplasme Central. Les essais sont stoppés, mais quand la flotte entière des Halutiens se dirige vers Rijaal en 766, ils apprennent que le Protoplasme Central a quitté la planète huit mois plus tôt à causes de ces expériences. Pour empêcher une résignation collective, l’assemblée des 2000 ordonne de rechercher le Protoplasme Central. Suivant une indication de Tasag, Dipro Phara le découvre début 906 sur Dongan, la deuxième planète du système de Halpora. Les Halutiens s’installent sur la planète voisine Halpat. Le Protoplasme lit dans les pensées de Tasag qu’il pourrait être asservi pour ses expériences et croit que tous les Halutiens ont la même intention. Il refuse tout contact. En 956, il annonce à Dharab qu’il veut collaborer, se rappelant le pacte le liant à l’humanité. Après 43 autres années de silence, Tasag s’évade de sa prison en 999 et disparaît sur Dongan. Dharab tente à nouveau d’établir le contact et le Protoplasme Central accepte de collaborer. Le développement d’un hyperémetteur pour neutraliser le réseau de contrôle cantaro est lancé la même année, un projet auquel participe la moitié du peuple halutien.

Pantalon, perturbé, essaie d’attirer l’attention des Halutiens. Le Bioposis est attaqué par un des invisibles qui provoquent de mystérieux incident sur Halpat depuis trois mois. Dans sa quête de reconnaissance, Pantalon dit aux Halutiens de se méfier de ses deux compagnons et cite le nom de Tasag. Tolot et Sokrat sont momentanément soupçonnés. Les invisibles sont finalement attirés dans un piège lors d’une expérience avec un rayonnement SHF. Il s’agit de Nakks-Bleus. Durant un combat, un d’eux est tué et les deux autres sont blessés.

Dharab, Tolot, Sokrat et Pantalon partent pour Dongan. Tandis qu’ils s’approchent de l’île du Protoplasme Central, l’alarme est soudain donnée.
 


© Michel Vannereux