cycle 20 : Tarkan
FASCICULE PERRY RHODAN n° 1396
 
Die vergorgene Welt
Le monde caché
 
Auteur : Marianne Sydow
Année de parution : 1988
 

Tandis que le SORONG recherche des bases hauris dans Meekorah-Hangay, il reçoit un message. Oogh at Tarkan explique que les Benguel, pour qui l'appel est destiné, ne possèdent aucune culture propre et que même leur intelligence et leur conscience sont prêtées. Les mots de leur langage semblent aussi provenir de différentes sources et leur prononciation a été adaptée aux besoins des nomades. Narna est le signal du rassemblement dans leur communication animale originelle et les Benguel ne peuvent résister à leur instinct. Quand le SORONG atteint Narna, de nombreux vaisseaux des Benguel se trouvent déjà au-dessus la planète, la seule d'un soleil jaune baptisé Mysticon. Peu après que Nikki Frickel, Narktor, Wido Helfrich et Dao-Lin-H'ay aient atterri sur Narna, quatre trimarans apparaissent, et un groupe mené par le Kartanien de Hangay Li-Nar essaie d'arrêter les serviteurs supposés de l'Hexaméron. Nikki Frickel et ses compagnons réussissent cependant à surprendre les nouveaux venus. Ils capturent Li-Nar et Ter-Kin et s'enfuient avec eux dans un puits préalablement découvert. Ils se retrouvent dans un système d'immenses cavernes éclairées avec de grandes villes peuplées par des milliards de robots Juatafu. En outre, plusieurs millions de vaisseaux spatiaux sont cachés dans l'installation souterraine.

En suivant un message radio des Kartaniens, des Vennok atterrissent sur Narna et pénètrent dans le système de cavernes. Simultanément se tait l'émetteur de la planète. Nikki Frickel et ses compagnons essaient d'abord de s'enfuir mais ils se rendent finalement à Li-Nar et Ter-Kin. Quand ils retournent à la surface, suivis par des milliers de robots, et que les Vennok arrivent là aussi, un suicide dual de masse se produit d'où émane Hirdal. Elle raconte l'histoire des Juatafu et des Benguel :

Quand elle se retrouva dans un grave danger, Estartu créa à partir de la poussière d'un monde étranger les Toto Duga, ses petits enfants, et les chargea de surveiller son héritage et d'agir dans son sens. Pour alléger leur charge, ces cinq cents premiers robots Juatafu chez qui l'héritage d'Estartu était régulièrement réparti creusèrent une caverne sur une planète qu'ils baptisèrent Ushindi. D'autres Toto Duga furent créés jusqu'à ce que finalement existent quatre milliards de ses petits enfants, chacun portant une part de l'héritage de la Superintelligence. Pour pouvoir quitter Ushindi en cas de danger, les Toto Duga construisirent quarante millions de vaisseaux. La planète ne pouvant plus supporter la moindre extension supplémentaire de la civilisation robotique souterraine, les Juatafu décidèrent de ne fonder aucune colonie mais de répartir l'héritage d'Estartu sur des êtres organiques. Pour n'endommager aucune culture ils choisirent les Benguel qui semblaient voués à une existence animale sur une planète isolée de Hangay. Après le saut évolutif provoqué par l'héritage transmis d'Estartu, les Benguel menacent de ruiner leur planète en un bref délai. Les Juatafu leur remirent des vaisseaux avec lesquels ils peuvent quitter à temps leur planète en tant que nomades. Avec la répartition de l'héritage de la Superintelligence sur de nombreux individus, le souvenir d'Estartu fut perdu et les Juatafu comme les Benguel attendent le temps de la maturité où l'œuvre d'Estartu doit être accomplie sans en être conscients.

Tandis qu'Hirdal disparaît, les Vennok et les Kartaniens qui considèrent l'apparition comme une illusion de l'Hexaméron se disputent les quatre prisonniers. L'intervention d'Oogh at Tarkan envers qui les Kartaniens de Hangay montrent aussi un grand respect, éclaircit la situation au bénéfice des Galactiques. L'émetteur de Narna-Ushindi commence à nouveau à travailler et partout dans Hangay les Benguel quittent leurs mondes.
 


© Michel Vannereux