cycle 27 : Les Tolkandiens
FASCICULE PERRY RHODAN n° 1846
 
Kreise
Cercles
 
Auteur : Hubert Haensel
Année de parution : 1997
 

Pour mener les peuples de la Voie lactée à s’unir face au danger tolkandien, les Naats Maagus et Toovden partent avec l’éclaireur arkonide NAATRAL pour 47 Tucani le 18 mai 1289. Quand ils atteignent une base tolkandienne, leur petit vaisseau est complètement détruit par les nefs-hérissons.

Bien qu’il ait annoncé la volonté de son peuple de collaborer avec Camelot dans le combat contre les Tolkandiens, Ansgur-Egmo demande au GILGAMESH de quitter Topsid. Il a manifestement des difficultés politiques internes. Peu avant l’expiration de l’ultimatum, Borran et Cerron Skarros détectent une déformation de l’hyperspectre au centre de Trachan-Gleich, la capitale de Topsid. Elle rappelle l’énergie mesurée sur les mondes morts mais en plus fort. Il existe une correspondance avec les émissions des vaisseaux qui sont entrés dans le surespace. Boran Skarros suppose que quelque chose se passe sur Topsid dans la couche entre l’univers einsteinien et l’hyperespace. Malgré tous les appels d’Atlan, des croiseurs topsides attaquent le GILGAMESH. Des échanges radio entre le TEK TORN et son coordinateur montrent que la confusion règne sur Topsid. Tandis que la source de la déformation hyperspatiale se déplace lentement, Attaca Meganon raconte que la même anomalie quintidimensionnelle a été découverte sur des mondes habités formant un cercle de 10 000 années-lumière autour du Système Solaire, dont Ferrol et Olympe. Atlan est persuadé que le nombre de planètes touchées est identique au nombre de mondes incubateurs. L’origine du Vivoc amené par les Tolkandiens sur ces mondes est toujours inconnue. Avant que les Camelotiens ne partent pour Olympe, ils reçoivent des émissions trividéo où on voit les Topsides peindre des formes, comme possédés.

Sur Olympe, la disparition de Jack plonge Ilara Clandor dans une profonde dépression. Après deux jours, Ilara et sa mère Dindra éprouvent le désir impulsif de construire quelque chose. Elles perdent tout lien avec la réalité et construisent des objets qui ne les satisfont pourtant pas. Elles commencent finalement à dessiner des figures géométriques. Ronald Clandor et d’innombrables autres habitants d’Olympe sont aussi pris par la manie de griffonnage. Quand ils semblent trouver indépendamment les uns des autres leur accomplissement en dessinant des cercles, ils se sentent membres d’une grande communauté.

Le patriarche franc-passeur Deramus Empelime, qui se dirige vers Olympe avec le croiseur NOCHIRAM, trouve l’astroport de Trade-City complètement désorganisé. Quand le NOCHIRAM repart quelques jours plus tard, il rencontre le GILGAMESH. Les Francs-Passeurs ne sont plus capables d’avoir des discussions intelligentes. Les griffonnages dont ils s’occupent continuellement rappellent les observations dans le système d’Orion-Delta. La source de la déformation hyperspatiale, dont les forces parapsychiques rappellent exactement celle de Topsid, se déplace au rythme de la marche de Trade-City vers une base de loisirs.

Rofus, la huitième planète du soleil Véga, annonce que le syndrome de griffonnage est aussi apparu sur Ferrol. Quand un appel de détresse des sœurs Vandemar atteint le GILGAMESH le 31 mai, il apparaît que la Terre décalée dans le temps par le champ A.T. est la dernière des 52 planètes où les créatures parapsychiques nées sur les mondes incubateurs se sont rendues durant la phase de cascade.

Jack, qui maîtrise maintenant le potentiel de son monde et a établi un contact mental avec les 51 autres Philosophes, voit devant lui l’érection d’un édifice qui va devenir une partie de lui-même.
 


© Michel Vannereux