cycle 39
: Les Terres d'Outretemps
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FASCICULE
PERRY RHODAN n° 2800
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Des perturbations inexplicables se produisent tandis que l’Atlanc effectue le vol vers les Terres d’Outretemps. Quelque chose ne va pas avec Atlan, la seule personne capable de diriger le vaisseau à travers la synchronie. Perry Rhodan réussit à établir le contact avec le Ras Tschubaï logé dans les syncavernes. Une liaison est établie grâce à la Grue de Gholdorodyn. Presque tous les membres d’équipage souffrent de phénomène de décalage temporel. Quand Avan Tacrol se déchaîne, L’Émir réussit à le retenir avec ses forces télékinétiques, et constate à cette occasion, ravi, qu’il a retrouvé ses anciens dons. Il n’est toutefois pas certain que ce soit définitif.
L’Atlanc n’arrive pas dans les Terres d’Outretemps mais dans un renflement de la synchronie. Une sorte de déchirure temporelle s’est formée. Le vaisseau a été projeté en 20 103 191 avant J.-C., quelques millénaires avant que la superintelligence Archetim n’apparaisse et ramène la paix. Atlan a en fait réalisé consciemment le saut temporel. Il a été infecté par les mêmes virus que ceux qui ont permis de manipuler Chuv. Les responsables sont Avestry-Pasik et les Larenns. Ils obtiennent ainsi que le Ras Tschubaï quitte la syncaverne et ils peuvent partir à bord du Larhatoon. Pour Rhodan, il est évident qu’ils ont l’intention d’empêcher la chute de la première civilisation larenn et de provoquer ainsi un paradoxe temporel. Rhodan, L’Émir et Sichu Dorksteiger suivent le Larhatoon avec le croiseur Ishy Matsu. Ils voient des vaisseaux de l’Empire des Rebelles attaquer un peuple et détruire méthodiquement sa patrie. Ils procèdent avec précision et presque avec art. À partir de messages interceptés, les Terraniens apprennent que les agresseurs sont des Tiuphores et que leurs victimes appellent en vain à l’aide une puissance appelée Codex. Les Tiuphores, de grands humanoïdes minces, qui se déplacent comme des danseurs, utilisent de petits vaisseaux en forme de boomerangs qu’ils appellent des Cavaliers, ainsi que des croiseurs cylindriques de cinq kilomètres de long. L’Émir apprend que ces Habitats contiennent des bandeaux de trente mètres de diamètre qui abritent une quantité innombrable de constantes H.F.R. qui souffrent horriblement. Les Tiuphores tuent leurs victimes pour capturer leurs âmes dans ces bannières. L’Ishy Matsu est repéré et attaqué par les Tiuphores. Des robots de combat pénètrent à l’intérieur. Les Tiuphores font plusieurs morts. Comme ils ont opposé une vive résistance, les Galactes gagnent le respect des Tiuphores. Le croiseur est pris à bord de l’Habitat Yonnticc. L’intérieur du navire est asymétrique et semble en partie organique. Il y fait très froid. Rhodan et Sichu Dorksteiger sont amenés devant le Caradocc Ohxon Bysccu. Ils rencontrent aussi Gennloc, l’Oracle du vaisseau. Ils doivent prouver leur force par d’autres combats. Ils voient les Tiuphores anéantir un autre peuple en effectuant une chorégraphie. Les âmes des scientifiques, artistes et autres intellectuels leur sont particulièrement précieuses. Après avoir pillé toutes les ressources d’une planète, ils les anéantissent. Ils qualifient leurs actions de campagnes-bannières. Ils n’ont aucune base planétaire et vivent uniquement sur des vaisseaux. Ils croient en l’existence d’un lieu idyllique qu’ils appellent le Catiuphat. Comme Rhodan et Sichu, L’Émir est horrifié par les actes des Tiuphores mais il est réconforté par le retour de ses anciennes parafacultés. Tous les trois peuvent fuir jusqu’à l’Ishy Matsu. L’Émir récupère les autres prisonniers mais ne peut pas tous les sauver. Le croiseur Ishy Matsu est anéanti et ils fuient tous à bord d’une Gazelle. Ces événements sont suivis par des guetteurs du peuple insectoïde des Bitenni. Maecc et Pennviare suivent discrètement les Tiuphores avec le Kittenec car ils craignent qu’ils s’en prennent bientôt à leur planète, Bitgaard. Le gouvernement des Bitenni est divisé en deux factions. L’une veut traiter avec les Tiuphores. L’autre a demandé au Codex de faire usage d’un Abîme Pourpre mais cela leur a été refusé. Pennviare propose de faire appel à un nouveau peuple qui est récemment apparu : les Larenns. Rhodan et ses compagnons retrouvent le Ras Tschubaï. Il lui est toutefois impossible de retourner à bord de l’Atlanc. Atlan suivra le plan initial tandis que le Ras Tschubaï essaiera de rejoindre le présent en vol relativiste. Après le départ de l’Atlanc, la déchirure temporelle s’approfondit. Dorksteiger, Gholdorodyn et Anansi veulent l’étudier dans l’éventualité de pouvoir s’en servir pour un voyage temporel. Le Ras Tschubaï part à la recherche d’Avestry-Pasik. Le croiseur Tama Yokida demeure près de la déchirure temporelle. |
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© Michel Vannereux |